Les progrès scientifiques permettent de comprendre les prouesses des oiseaux migrateurs, que l’on n’imaginait pas il y a quelques décennies
Source : Les super pouvoirs des oiseaux migrateurs révélés par la science
Outre les distances époustouflantes parcourues par les migrateurs, cette approche met en lumière les extraordinaires capacités physiologiques qui leur permettent d’accomplir de tels vols. Pour voler à 7 200 m d’altitude et franchir l’Himalaya, les oies à tête barrée ont développé un système respiratoire capable de renouveler l’air à d’aussi hautes altitudes. Pour se préparer à leur vol sans escale de sept à neuf jours entre l’Alaska et la Nouvelle-Zélande, les barges rousses accumulent pour leur part jusqu’à dix-sept fois plus de graisse dans leur métabolisme, qu’elles brûlent plus efficacement que les humains sans risque de déshydratation.
À défaut de pouvoir jeter du lest, certains oiseaux s’allègent en rétrécissant leurs organes digestifs et reproducteurs le temps du vol, voire en cannibalisant leurs tissus internes, sans dommages à long terme.
Enfin, on sait à présent que nombre de migrateurs recourent, pour s’orienter dans la nuit, à rien de moins que l’intrication quantique qui permet d’entremêler deux photons, quelle que soit leur distance, l’un frappant l’œil de l’oiseau et l’autre restant dans les astres au moyen desquels il se dirige.
Juste wow