Chasseur de trophées, une autre façon de jouer ? – Actualités – jeuxvideo.com

Source : Chasseur de trophées, une autre façon de jouer ? – Actualités – jeuxvideo.com

Les trophées/succès, une vaste histoire…

Personnellement j’ai tout de suite accroché au système, sur 360 à l’époque. Ensuite sur PS3. Puis sur Steam.

Mais en fin de compte, les succès pervertissent le jeu. On ne joue plus pour jouer, mais pour gagner des succès, pour montrer aux autres qu’on a réussi tel ou tel truc. Avant, on parlait du jeu avec ses potes, « t’en es où ? T’as battu machin ? Non, olala, tu vas voir comment c’est trop bien » etc, ça montait la hype, ça développait l’esprit communautaire du jeu. Aujourd’hui, un tour dans le profil du pote, « a battu machin-truc », et voilà, ça s’arrête là. Finalement, à trop en montrer aux autres, on ne communique plus.

Et il y a succès et succès. Certains succès sont simples à avoir, d’autres de difficulté correcte, et d’autres carrément dur. Les pires étant pour moi ceux qui imposent de finir le jeu en un certain temps (j’aime prendre mon temps bordel !) , ceux qu’on peut louper et qui demandent de suivre un guide, ou encore ceux liés au multijoueur (avoir un skill qu’on n’aura jamais, ou alors s’il n’y a plus de joueurs en ligne, etc).

C’est à chaque joueur de se fixer son propre objectif vis à vis des succès. Mais je ne serai pas contre de cacher complètement les succès aux autres, que cela reste privé, et donc sans stresse. Car quand un succès demande de jouer autrement, c’est une très bonne chose. La possibilité pour le joueur de supprimer les succès qui ne l’intéressent pas, tout en affichant le taux de réussite prenant en compte les succès que l’on cache.

Les succès dans les jeux vidéo partent d’une bonne idée à la base, mais au final ça devient un cancer dans le jeu vidéo. On est victime des succès comme on est victime des réseaux sociaux et de leurs « j’aime ». Toujours ce besoin de se faire bien voir aux yeux des autres, montrer qu’on est plus fort, qu’on a plus de succès.

Personnellement depuis quelques mois je laisse complètement tomber les succès, je ne regarde plus aucun guide, et j’apprécie de plus en plus jouer sur les consoles Nintendo où les succès ne sont pas présents, ou alors au cas par cas au sein du jeu, de manière privée (coucou Hollow Knight). Le dernier Zelda peut se jouer de centaines de façons différentes, et nul besoin de succès pour cela. J’aimais beaucoup plus l’époque de la PS1/PS2 où l’on jouait sans prise de tête, sans se comparer aux autres, sans être connecté de partout. En cela j’apprécie des initiatives comme GoG Galaxy, qui permet de désactiver les succès ou de les cacher aux autres. Malheureusement les gros jeux PC sortent sur Steam et non GoG, à part de rares exceptions (à cause de l’absence de DRM sur GoG).

Aujourd’hui on ne sait plus jouer simplement. On shift-tab pour voir qui est en ligne pendant un chargement, on discute de nos captures d’écran avec des inconnus. A être trop connecté, on se désociabilise.

À lire également mon ancien article pourquoi il faut fuir Steam.

A voir aussi

Les super pouvoirs des oiseaux migrateurs révélés par la science

Les progrès scientifiques permettent de comprendre les prouesses des oiseaux migrateurs, que l’on n’imaginait pas …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *