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The Path |
Jeux - Non jouables | |||
Écrit par Matronix | |||
Lundi, 08 Juin 2009 17:27 | |||
Développeur : Tale of Tales Type : Aventure Multijoueurs : Non Licence : Payant (pas cher) Sortie française : 18 Mars 2009 Configuration minimum : Processeur 2GHz, 1Go de ram Machine de test : 10" avec Atom Support : Windows D'après Jeux-video.com :
The Path sur PC est une version revisitée de manière horrifique du conte bien connu Le Petit Chaperon Rouge. Ce jeu d'aventure nous immerge complètement dans un univers sombre et oppressant, doté d'un système de jeu unique. Dans cette fable obscure, le joueur incarne une petite fille bien spéciale, surtout quand on connaît son intérêt pour les loups. Promenons-nous dans les bois... Dommage que ce jeu ne tourne pas, il vaut le coup d'oeil... Si vous avez l'occasion de l'essayer, faîtes-le. Un conte gothique et surprenant.
Parce que j'y ai pas mal joué sur mon fixe, et que j'ai adoré, j'ai envie de vous en parler plus en détails... Source : article de Anahkiasen
There is one rule in the game. And it needs to be broken. Il y a un mois de cela, Factornews faisait une preview d’un jeu étrange, sorti de nulle part et développé par un petit studio indépendant : The Path. Revisite profondément macabre du conte de Perrault, sobre mélange de jeu vidéo expérience et d’art, il suffisait de lire les mots du rédacteur (ClémentXVII) pour le sentir profondément marqué par le jeu qu’il venait de finir. The Path dès ses premiers instants nous introduit à une famille de six jeunes filles dans un salon. Chacune a une silhouette particulière, un style et une personnalité qui fait de chacune d’elles un personnage unique. Oh bien sûr vous aurez fini le jeu, mais cela vaut-il le coup ? Alors qu’il serait si tentant de pénétrer dans la forêt qui encercle le chemin ? Après tout s’il est interdit d’y entrer, qui sait les merveilles qu’elle regorge ? Le jeu part du constat que vous trahirez la seule règle qui vous sera jamais imposée. Et dès l’instant où vous franchirez la lisière de la forêt, il n’y a plus de retour en arrière ; le temps de faire quelque pas et le chemin derrière vous aura disparu à jamais. Il n’y a aucun moyen de retrouver le chemin une fois que l’on a décidé d’aller dans la forêt. Et tout comme dans le conte, y faire pénétrer une des six filles scellera définitivement son sort. Concrètement dès les premiers instants du jeu vous avez déjà du sang sur les mains — simplement, vous ne le savez pas encore. La forêt en elle-même est construite et pensée comme l’a sans doute été la ville de Silent Hill — c’est un vaste amas chaotique de mystère, d’angoisse et d’irréel dans lequel vous rencontrerez des objets, des personnages, qui peu à peu reconstitueront l’histoire et le passé du personnage. Il n’y a pas de but réel, c’est véritablement un jeu qui se vit comme une expérience. Vous arpenterez cette forêt qui n’a pas de fin et petit à petit, au fil des objets que votre personnage retrouvera, au fil des commentaires qu’elle fera, vous vous attacherez à la fille que vous aurez choisi. Un élan d’affection qui ne fera que rendre plus difficile le fait de l’amener à sa mort. Car il n’y a pas d’échappatoire, inéluctablement à force de vous enfoncer dans les méandres du bois sombre, vous rencontrerez votre Loup. Et je ne parle pas là d’un animal poilu à quatre pattes, je parle là d’une rencontre, d’un évènement, qui marquera le point final de la vie du personnage. Et je ne parle pas d’une crise cardiaque… le pire que vous pouviez imaginer en pensant à une fille perdue dans les bois, les développeurs y ont pensé aussi. Il n’y a aucune limite à l’horreur du destin vers lequel vous irez, et croyez-moi quand je dis que mener une petite fille vers son viol et sa mort est plus dur que de lui faire traverser une infinie forêt sombre. Lorsque vous serez littéralement tombé dans la gueule du loup, il y aura un fondu noir et sans réellement savoir comment, vous vous retrouverez sur le chemin de votre grand-mère, évanouie au sol, sous une pluie battante. Fébrilement vous pénètrerez dans sa maison mais dès les premiers pas vous savez que rien n’est plus comme avant. Remodelée sous les traits d’un enfer sur terre, la maison ne ressemblera plus guère qu’à un ultime cauchemar de votre personnage avant son dernier souffle. Le jeu se termine lorsque les six petites filles sont mortes. Très empreint de l’ambiance distordue d’un American McGee’s Alice, The Path est un jeu qui joue énormément avec vos sentiments, votre imagination, et votre conscience. On ne comprend pas toujours tout du premier coup, le jeu restant toujours assez vague pour mieux nous embrouiller, et il faudra attendre d’avoir tué les six filles pour avoir une vue d’ensemble et une compréhension précise des choses. Au niveau de la forêt, tout est fait pour que vous vous y perdiez. Tant que vous marchez et prêtez attention aux choses, tout va bien, mais dès que vous commencez à courir la caméra bascule lentement et s’assombrit encore et encore jusqu’à ce que seule la silhouette de votre personnage courant soit distinguable. Lorsque vous arrêterez de courir, vous relèverez la tête et croyez-moi, le sentiment de désorientation est magistral. D’autant qu’il n’y a pas de carte ou de mini-map, seul un léger schéma de votre parcours apparaîtra aléatoirement en surimpression sur l’écran, l’espace de quelques instants. Vous trouverez bien au détour de votre marche des fleurs métalliques au sol, qui si vous en ramassez assez vous aiguilleront. Mais pour les trouver il faudra accepter en premier lieu de s’attarder sur chaque recoin de la forêt — elle disparaissent dans l’obscurité lorsque vous courrez. Le seul moyen de les voir c’est de s’arrêter de chercher dans la brume quelque chose qui scintillerait. Il ne vous faudra guère longtemps pour finir entièrement The Path, et ce n’est pas un jeu que vous recommencerez encore et encore. Concrètement, dans la manière dont il a été conçu, dans la pensée artistique qu’il contient, The Path a autant de portée qu’un livre ou un film, et comme ces derniers il se vit telle une expérience unique qui vous marque. Le choix est vôtre. Jeu fluide ? Non, entre 2 et 4 images par seconde... Dommage... Graphismes : Très beau Résolution : 1024*600 Processeur conseillé : Maximum possible
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