Franklin Nyamsi, un professeur suspendu pour ses opinions personnelles

Un enseignant de philosophie aurait été exclu temporairement de ses fonctions pour avoir dénoncé la politique étrangère de la France en Afrique selon les sections normandes des syndicats SNFOLC, SNES-FSU, SNALC et Sgen-CFDT.

Source : Un professeur suspendu pour ses opinions personnelles

Le prof est suspendu trois mois, avec suspension de salaire, pour avoir dénoncé la politique étrangère de la France en Afrique.

C’est déjà révoltant.

Mais le piiiire, c’est qu’il n’en a même pas parlé en classe, mais sur les réseaux sociaux !! On ne lui reproche rien en classe.

Sous prétexte de devoir de réserve, un prof n’a plus le droit de dire qu’il n’est pas d’accord en dehors de ses fonctions. C’est un dangereux précédent très inquiétant.

Après je ne suis pas allé lire/écouter ce qu’il dit, peut-être que c’est révoltant, mais dans ce cas je ne comprendrais pas une suspension « temporaire ». S’il a dit des choses graves, dans ce cas il serait viré purement et simplement. Là, j’ai plus l’impression que l’État fait passer un message à tous les râleurs.

J’espère qu’il nous manque des informations.

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2 comments

  1. Spa nouveau ça : je me rappelle d’un temps lointain avec un prof psuedonymisé « Garfield » qui était sur Twitter.
    Le jour où son identité a été découverte (par sa hiérarchie, c’était fini : et du compte et je crois de lui en tant que prof.).
    Quasiment tous les profs sur Twitter sont en anonyme.
    Perso, j’ai déjà été convoqué par une hiérarchie pour cause de like Facebook avec mon compte perso (j’ai aussi un compte « pro ») sur une réponse d’un post, ladite réponse étant plutôt positive quant à mon environnement de travail.
    Le devoir de réserve est une vaste blague et ce sont les agents qui en subissent souvent les conséquences.
    D’ailleurs, lors d’une interview, c’est quasiment seulement des représentants syndicaux qui sont interviewés car les car agents risquent quelque chose, sans le vouloir en parlant de leur travail même de façon qu’il juge positive.

  2. La question que l’on peut se poser également, c’est : est-ce que ce ‘devoir de réserve’ est mentionné dans le contrat de travail du dit professeur ? Ou dans une convention de son domaine ?

    Mais oui, sinon, ça devient de plus en plus n’importe quoi dans ce pays. La liberté d’expression ne semble valable que lorsque que l’on sourit et acquiesce les discours des élitRes

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