On va faire pareil pour les piétons : désormais, on vire les trottoirs et puisque vous devez donc marcher sur la route, on vous oblige le casque. C…
Ca me fatigue ce faux débat : c’est pas dangereux le vélo, c’est pas leurs utilisateurs qui doivent se protéger. Personne ne meurt de se percuter entre vélos ou un vélo et un piéton.
La vraie cause, c’est la voiture. Si l’on veut résoudre ce problème, il faut interdire les voitures.
Cet engin est complètement absurde en ville. Elles sont de plus en plus grosses, de plus en plus lourdes, toujours aussi polluantes.
Je m’asphyxie chaque fois que je vais au travail en vélo, car tout est toujours tout bouché. Je double les voitures qui sont toutes à l’arrêt (enfin, quand je peux et qu’il n’y a personne sur la bande cyclable), chaque personne est seule dans sa voiture, s’énerve, s’excite, se stresse. On voit la vie différemment en vélo, je ne suis pas enfermé, je prends l’air (pollué), mais je me sens bien, détendu, c’est un réel plaisir, un moment de détente.
Mais non, faut qu’on vienne nous faire chier avec le casque, avec la musique, tout ça parce qu’il faut vendre du pétrole et des voitures.
Et je ne parle même pas des primes pour acheter des voitures moins polluantes que les autres (prime qu’un vélo ne touchera pas alors qu’il s’agit d’un moyen de déplacement ne polluant pas du tout, si on omet le CO2 qui sort de ma bouche).
Je ne tombe pas des nues car je commence à être habitué à cela, mais j’en ai franchement marre que les choses soient dictées par la médiocrité des gens car ils forment la majorité, et encore plus quand cette médiocrité coïncide avec le système économique (vente de casques, d’essence, de voitures, d’assurances…). On vit dans une société de gens égoïstes, égocentriques, abrutis par la télévision et les médias, parfaits con-sommateurs. Et bien évidemment on se multiplie toujours plus rapidement, jusqu’à épuiser toutes nos ressources (c’était pas vendredi dernier que l’Europe vit à crédit d’un point de vue ressources naturelles ?).
Des fois je surestime l’espèce humaine.